Circuit

Russie
Evasion en Russie

Itinéraire.

Jour 1 : France - Moscou

Jour 2 : Moscou

Jour 3 : Moscou

Jour 4 : Moscou - Serguiev Possad - Pereslavl - Zalesski - Rostov Veliki - Iaroslavl

Jour 5 : Iaroslavl - Kostroma - Souzdal

Jour 6 : Souzdal - Kidekcha - Bogolioubovo - Vladimir - Moscou

Jour 7 : Saint Pétersbourg

Jour 8 : Saint Pétersbourg

Jour 9 : Saint Pétersbourg

Jour 10 : Saint Pétersbourg - France

Programme.

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Jour 1 : France - Moscou

Rendez vous des participants pour votre vol de départ.

Décollage pour Moscou.

Arrivée, accueil à l’aéroport par votre guide francophone.

Transfert à l’hôtel, installation et verre de bienvenue.

Temps libre.

Diner et nuit à l’hotel.

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Jour 2 : Moscou

Petit-déjeuner à l’hôtel.

Tour Panoramique complet de Moscou. Vibrante, moderne et dynamique à l’extrême, la capitale russe est une destination culturelle de premier ordre. Cette trépidante métropole abrite le célèbre Bolchoï et l’impressionnant Kremlin. Des théâtres, salles de concert, boutiques chic, restaurants et clubs à la mode se succèdent sur les rives de la Moskova. Moscou est la plus grande ville de la Russie et de l’Europe, avec plus de 12 millions d’habitants. Elle a été la capitale de la Russie depuis le XVe siècle, sauf entre 1712 et 1918, ou la capitale fut transférée à St. Pétersbourg. La ville fut fondée au XIIe siècle et le Kremlin, sa forteresse principale, fut érigée en 1156.

Moscou gagna rapidement de l’importance et le Duché de Moscou devint la principale entité politique parmi les principautés de la Russie centrale. Ivan III, Grand Prince de Moscou, unifia ces territoires sous son contrôle, libera le centre de la Russie du joug des envahisseurs Tatars et Mongols, agrandit le territoire russe et fut proclamé Grand Prince du Rus, ayant Moscou comme capitale. La ville fut détruite à plusieurs reprises par des troupes étrangères : des Mongols, des Tatars de Crimée, des Polonais, des Suédois envahirent la capitale russe. Même Napoléon séjourna 6 semaines ici avant de commencer sa retraite sous l’hiver russe et, lors de la IIe Guerre Mondiale, les troupes allemandes furent arrêtées a seulement 20 km de Moscou.

Tous ces évènements ont façonné le paysage urbain et l’architecture de cette ville, extrêmement éclectique : des forteresses médiévales côtoient des gratte-ciels staliniens et des belles églises baroques et néoclassiques s’élèvent à côté d’élégants bâtiments Art Nouveau. Ceci fait de Moscou un centre culturel de premier ordre : la ville possède plusieurs monuments inscrits au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO, des musées de qualité exceptionnelle et des théâtres parmi les meilleurs au monde. C’est une ville dynamique, en plein essor qui depuis peu d’années s’est rouverte au visiteur.

Prise de contact idéale avec la ville, son centre historique et ses principaux monuments. À travers les amples avenues comme la célèbre « Tverskaya », nous arriverons au célèbre « Mont des Moineaux » et nous nous arrêterons à son sommet, devant l’Université Lomonossov, l’un des sept gratte-ciel de style stalinien. Nous ferons une halte également au Parc de la Victoire ainsi que devant le monastère de Novodievitchi et son lac, qui inspira Tchaïkovski dans sa composition du « Lac des Cygnes ».

Nous continuerons notre visite par les rives de la Moskova, où se trouve la « Maison Blanche », siège du gouvernement russe. Nous flânerons dans la rue Arbat, rue piétonne animée au cœur de la vieille ville.

Nous passerons devant la cathédrale du Saint-Sauveur, la Douma (Parlement Russe) le théâtre Bolchoï puis l’imposante façade de la « Loubianka », siège de l’ancien KGB. La suite de la visite permettra de voir les ruelles de l’ancien quartier marchand Kitaï-Gorod qui abrite de nombreuses petites églises. Nous arriverons finalement sur la Place Rouge, sans doute l’une des plus belles au monde, classée au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. Elle doit son nom à la couleur des briques des édifices qui l’entourent : le Musée d’Histoire, les murailles du Kremlin et la cathédrale Saint-Basile avec ses célèbres coupoles en forme de bulbe, construite sur ordre du Tsar Ivan le Terrible. Sur la place se trouve aussi le mausolée de Lénine et sur ses pavés défile l’Armée Russe lors des nombreuses commémorations tout au long de l’année.

Visite extérieur de monastère de Novodievitchi. Classé au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO, le Monastère de Novodievitchi (des Nouvelles Jeunes Filles) est l’un des plus beaux de toute la Russie. Il est situé au sud-ouest de Moscou, dans un méandre de la Moskova. Il fut fondé par le grand-prince Vassili III en 1524 pour commémorer la victoire russe sur les armées polonaises et lithuaniennes et la reconquête de la ville de Smolensk. Pendant le XVIe et XVIIe siècles, les grandes familles des boyards et la famille impériale avaient pour habitude d’envoyer leurs filles à Novodievitchi. Le monastère est situé au bord d’un petit lac qui inspira Tchaïkovski dans sa composition du « Lac des Cygnes ». Les extérieurs de sa cathédrale aux 5 coupoles et de son clocher sont d’une extraordinaire beauté

. Arrêt pour un shot de vraie vodka russe, boisson enracinée dans la culture populaire russe. Afin de mieux supporter les conditions climatiques extrêmes en hiver, les Russes buvaient un verre de vodka. Ce breuvage est tout simplement indissociable de la vie et de la société russes. C’est avec la vodka qu’on célèbre toutes sortes d’événements, baptême, mariage, obsèques et même départ en long voyage ou signature d’un bon contrat. A une certaine époque, la vodka servait même de monnaie d’échange.

Déjeuner.

Tour à pied du centre historique.

Début de notre tour à la Place du Manège, ancien marché de bétail, où se trouvaient les écuries impériales. Nous passerons à côté du « kilomètre zéro de Russie » et nous poursuivrons notre parcours devant les façades Art Nouveau classées des luxueux hôtels National et Metropol et de la Douma (Parlement Russe).

Arrêt devant le théâtre Bolchoï puis devant l’imposante façade de la « Loubianka », siège de l’ancien KGB. Nous flânerons ensuite dans les ruelles de l’ancien quartier marchand Kitaï-Gorod qui abrite de nombreuses petites cathédrales comme celles de Notre-Dame de Kazan et de la Sainte-Épiphanie. Nous nous arrêterons aussi au GOUM, ces célèbres galeries marchandes historiques, devenues aujourd’hui temple du luxe.

Nous arriverons ensuite sur la Place Rouge, sans doute l’une des plus belles au monde, classée au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. Elle doit son nom à la couleur des briques des édifices qui l’entourent : le Musée d’Histoire, les murailles du Kremlin et la cathédrale de Saint-Basile avec ses célèbres coupoles en forme de bulbe, construite par ordre du Tsar Ivan le Terrible. Sur la place se trouve également le mausolée de Lénine et sur ses pavés défile l’Armée Russe lors des nombreuses commémorations tout au long de l’année.

Nous longerons les murailles du Kremlin en visitant le Jardin d’Alexandre, le plus ancien de Moscou, le monument au Soldat Inconnu avec la flamme éternelle et le monument aux victimes de la Seconde Guerre Mondiale. Visite de la cathédrale Saint-Basile, sur la Place Rouge. Cet ensemble architectural plein de fantaisie est la carte de visite de Moscou. Un plan rigoureux structure l’ensemble : il a la forme d’une croix grecque constituée d’une église centrale et de quatre chapelles orientées aux quatre points cardinaux, au milieu desquelles viennent insérer quatre autres chapelles plus petites. Son église centrale, haute de 57 m, est surmontée d’un toit en forme de tente, tandis que les autres sont coiffées de spectaculaires dômes en forme d’oignon, couronnés par de grandes croix dorées. La cathédrale de Basile-le-Bienheureux fut construite par ordre d’Ivan le Terrible entre 1555 et 1561 pour commémorer ses victoires sur la Horde d’Or. Le Tsar prît la ville de Kazan après un long siège, le 1er octobre 1552, jour de la fête religieuse orthodoxe de l’Intercession, après 300 ans d’occupation.

De là vient la première appellation de ce monument : la cathédrale de l’Intercession-de-la-Vierge. La cathédrale prît le nom de Basile-le-Bienheureux après la construction d’une dixième chapelle sur la tombe de Vassili (Basile), un homme simple devenu saint en 1580. Il dédia sa vie aux pauvres et était, à l’époque, très populaire à Moscou, et aurait prédit la victoire d’Ivan le Terrible. La légende dit qu’Ivan le Terrible aurait été si épris par la beauté de la cathédrale, qu’il aurait ordonné d’aveugler l’architecte afin de l’empêcher de reconstruire pareil monument. Visite du métro de Moscou. Inauguré le 15 mai 1935 par le pouvoir soviétique comme un symbole de l’avancée technologique et industrielle du système politique, le Métro de Moscou était le « Palais du Peuple ». Les plus importants artistes de l’époque participèrent à sa décoration et utilisèrent des matériaux en provenance de tout le pays, voulant symboliser l’unité des peuples soviétiques.

Il est encore aujourd’hui le principal moyen de transport dans la capitale et l’un des plus importants au monde avec 200 km de lignes et 145 stations. Nous visiterons les plus importantes d’entre elles, qui sont luxueusement construites avec plus de 20 variétés de marbres, de granites, d’onyx et décorées de peintures murales, de majoliques, de verrières, de mosaïques…

Diner à l’hôtel.

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Jour 3 : Moscou

Petit-déjeuner à l’hôtel.

Visite du Kremlin et de ses Cathédrales. Le mot « Kremlin » se traduit par « forteresse » en russe. Dans l’ancienne Russie, dans chaque ville importante on érigeait une place forte entourée d’une muraille, à l’intérieur de laquelle se trouvaient les principaux édifices, les églises et les cathédrales.

Celui de Moscou, véritable berceau de la ville, est le plus important du pays et a été classé au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. Construit au XIIe siècle, il a été conçu sous sa forme actuelle au XVe siècle. C’est un magnifique reflet des différentes étapes de l’art russe, une concentration monumentale et unique d’architecture, de peinture et d’arts décoratifs et appliqués. Les meilleurs artisans et artistes travaillèrent dans ses églises, ses cathédrales et ses palais en léguant des chefs d’œuvre d’une valeur inestimable. Dans le cadre inoubliable de ses ruelles et ses places se concentrait le symbole du pouvoir et de la gloire de la Russie.

Aujourd’hui, le Kremlin abrite encore quelques-uns des principaux organes du gouvernement politique et religieux : le palais présidentiel, différents édifices administratifs et militaires comme le Sénat et l’Arsenal, ainsi que de nombreuses églises et cathédrales. Ses murailles dominant la Moskova et la Place Rouge ont été construites avec des briques de plus de 8 kg, hautes jusqu’à 19 m et longues de 2 235 m. Nous visiterons l’intérieur de l’enceinte, pour y admirer la « Cloche Tsarine », la plus grande au monde, fondue en 1733, et le « Canon Tsar », l’un des plus grands jamais construits, fondu en 1586 par Andrei Tchokhov, qui devait défendre l’entrée par la porte Saint-Sauveur, mais n’a jamais été utilisé. Nous finirons notre visite par la célèbre « Place des Cathédrales » encadrée par celles de Saint-Michel, de la Dormition et de l’Annonciation.

En option : Visite du palais des Armures : 21 € Le palais des Armures est le plus ancien et le plus important musée du Kremlin. Sa date de construction est estimée en 1485, mais la première mention écrite du palais remonte à 1508. Ses collections incluent les vêtements utilisés pendant les cérémonies de couronnement des Tsars, avec les plus riches tissus et fourrures incrustés d’une multitude de pierres précieuses, des équipages impériaux avec des carrosses, des voitures et attelages réalisés par les meilleurs artisans et les matériaux les plus prestigieux, des trônes incrustés de diamants, de la joaillerie, des services à vaisselle et des armures, le tout appartenant à la famille impériale. Nous pourrons aussi y admirer les mondialement célèbres œufs de Pâques Fabergé, ainsi que la pièce la plus importante du musée, la « Couronne de Monomaque », couronne impériale de Russie dont la légende raconte qu’elle fut offerte par l’empereur de Byzance, Constantin Monomaque. Elle fut utilisée depuis 1547 dans toutes les cérémonies de couronnement des Tsars. Déjeuner.

Visite de la cathédrale du Saint-Sauveur. Cette imposante cathédrale est la plus grande église orthodoxe jamais construite. Érigée en l’honneur de la victoire russe face aux troupes de Napoléon, elle ne fut terminée qu’en 1883, à l'occasion du couronnement du Tsar Alexandre III. De style néo-byzantin sur les plans et néo-classique dans sa construction, on trouve, en guise d’ornements, des représentations de batailles notamment contre les troupes napoléoniennes, le tout en marbre de Carrare. Staline ordonna qu’on la dynamite en 1931 afin d’y ériger le futur « Palais des Soviets ».

Ce projet rapidement abandonné, c’est la plus grande piscine du monde qui a été construite dans le trou béant qui resta suite à la démolition. Après la chute du communisme, la cathédrale a été reconstruite conformément au modèle original. Son inauguration, en l’an 2000, coïncide avec la canonisation du dernier tsar et de sa famille, assassinés pendant la révolution bolchévique.

Promenade dans le quartier “Octobre Rouge”. La légendaire fabrique de chocolat Octobre Rouge fut construite en 1862 sur les rives de la Moskova. Elle fut fondée par Von Einem, un entrepreneur allemand et elle se développa rapidement : le célèbre bâtiment de briques rouges, situé en face de la Cathédrale de St. Sauveur fut élargi et on lui rajouta des habitations pour les employées, ainsi que des nouveaux sites de production et des bâtiments administratifs. Il devint une icône de Moscou, avec son parfum de chocolat embaumant le centre de la capitale. La société fut même nommée fournisseur officiel de la famille impériale.

Après la révolution, les communistes exproprièrent l’usine et lui donnèrent son nom actuel en 1922. Mais la société continua son développement et survit même à la démolition de sa cathédrale voisine ; elle devint un important fournisseur de l’Armée Rouge, et pendant la Seconde Guerre Mondiale ses chocolats firent parie des rations militaires des soldats, pilotes et sous-mariniers soviétiques. Octobre Rouge traversa le temps des Tsars, le régime soviétique et la Perestroïka en pleine forme. La société se développa à tel point, que sa production dut être transférée dans un autre site, plus grand, loin du centre-ville.

L’usine resta vide, vouée à la démolition, des appartements de luxe devant être construits à sa place. Mais le développeur choisit de la laisser intacte et de louer ces espaces. En 2008, Maria Baïbakova remplaça les vieilles lignes de production de chocolat par une première galerie d’art moderne, qui connut un franc succès. Le quartier devint un aimant pour des artistes, dessinateurs, publicistes et créateurs et, en 2009, eut lieu ici la 3e Biennale d’Art Contemporain de Moscou.

Aujourd’hui, le quartier accueille aussi l’Institut de Design Strelka et le Centre Photographique Frères Lumière, entre autres : il abrite aussi des nombreuses galeries d’art, studios et aussi des terrasses à la mode et des night-clubs huppés.

Nous nous promènerons dans le quartier afin d’apprécier sa mutation dans les dernières années et découvrir son nouveau visage. Promenade dans le quartier Zamoskvoretche. Ce charmant recoin de Moscou se cache à proximité du Kremlin, de l’autre côté de la rivière Moskova. C’est un quartier très différent des autres : ici on peut encore admirer les maisons traditionnelles russes en deux étages, et chaque rue a son église, alors qu’elles furent détruites dans d’autres endroits de la ville par les communistes. Si de l’autre côté du fleuve habitaient les autorités de la ville et la noblesse, ici se sont installés à partir du le XVIIIe siècle artisans et marchands.

Après, pendant le XIXe siècle, le quartier a vu l’arrivée d’artistes, poètes et architectes et a assisté à une époque de grande créativité et splendeur. On appréciera des élégantes façades, les petites églises et les beaux palais des XVIIIe et XIXe siècles, dans une atmosphère paisible et accueillante. Visite de la galerie Tretiakov. Visite de cette incomparable pinacothèque, appelée ainsi en l’honneur de son fondateur Pavel Tretiakov (1832-1898), le célèbre marchand et grand mécène russe du XIXe siècle. Son rêve était de créer un grand musée accessible à tout visiteur sans distinction de classe ou de fortune, avec une grande collection de pièces permettant de comprendre et d’admirer l’histoire de l’Art russe. Le projet devint réalité en 1881 avec l’inauguration de la galerie.

Tretiakov fît don de plus de 2000 œuvres de sa collection privée à la ville de Moscou, constituant ainsi l’origine de ce qui est devenu aujourd’hui un impressionnant musée. La galerie abrite plus de 130 000 œuvres d’art créées par des artistes russes, un exceptionnel panorama historique de la peinture russe depuis le XIe siècle jusqu'à nos jours. Son trésor est sa magnifique collection d’icônes, parmi lesquels « la Vierge de Vladimir », que la légende attribue à Saint Luc, et « la Trinité », le chef-d’œuvre d’Andreï Roublev.

Diner à l’hôtel.

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Jour 4 : Moscou - Serguiev Possad - Pereslavl - Zalesski - Rostov Veliki - Iaroslavl

Petit-déjeuner à l’hôtel.

Excursion à Serguiev Possad, le “Vatican Russe”, et visite du Monastère. Situé à quelque 70 km au nord-est de Moscou, sur la Route Impériale de l’Anneau d’Or, Serguiev Possad (autrefois appelé Zagorsk) est l’un des hauts-lieux de la spiritualité orthodoxe russe. Sa construction fut commencée en 1340 par Saint-Serge qui établit en ces lieux un monastère-forteresse. Au fil des siècles, le monastère devint l’un des plus importants centres spirituels de la Russie.

Nous pourrons y apprécier des éléments caractéristiques de l’architecture militaire des XVe au XVIIIe siècle, période pendant laquelle il connut son plus grand développement. Le monastère de la Trinité de Saint-Serge est encore actif aujourd’hui et fait aussi fonction de séminaire, d’institut théologique, de lieu de pèlerinage, de siège et de résidence du Grand Patriarche de Toutes les Russies, ce qui lui vaut le surnom du « Vatican Russe ». Parmi ses nombreuses églises et cathédrales il ne faut pas manquer la coupole bleue de la Cathédrale de l’Assomption ou la plus importante d’entre elles, la cathédrale de la Dormition. Elle abrite la tombe de Boris Godounov et sa famille ainsi que la copie d’une célèbre icône de la Trinité d’Andrei Roublev, dont l’original se trouve à la galerie Tretiakov de Moscou.

Serguiev Possad a été classé au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. Tour panoramique de Pereslavl-Zalesski. Cette ancienne ville de l’Anneau d’Or est située au bord du lac Plechtcheïevo, entre Moscou et Iaroslavl, et a été fondée en 1152 par le prince Iouri Dolgorouki. Ce personnage historique, également fondateur de Moscou et d'autres villes de l’Anneau d’Or, déplaça la capitale de la Russie de Kiev à cette région. La ville gagna en importance grâce à sa situation stratégique. Elle est aussi le berceau de nombreux personnages clefs dans l'Histoire de la Russie, comme Alexander Nevsky, qui naquît à Pereslavl-Zalesski, ou encore Pierre le Grand, qui y passa une grande partie de son enfance. Ce fut justement au lac Plechtcheïevo que Pierre le Grand construisit la maquette à l'échelle de ce qui sera plus tard la première flotte russe. La ville produit une forte impression, tant par sa nature et ses paysages, que par son architecture. Les maisons en bois, proches du lac, attirent de nombreux peintres et artistes, de même que l’ancienne forteresse et les nombreux monastères.

Nous pourrons admirer la cathédrale de la Transfiguration du Sauveur, érigée au moment de la fondation de la ville, ainsi que quelques-uns des nombreux monastères, dont la date de construction remonte au XIe siècle : Troïtse-Danilovsky, Nikitsky, Feodorovsky ou Goritsky. Déjeuner. Tour panoramique de Rostov Veliki. Rostov, appelée « Symphonie de Pierre », est une très belle ville médiévale dont les innombrables coupoles se reflètent dans les eaux du lac Nero. C'est l'une des plus anciennes villes de la Russie, fondée par la tribu finnoise des Mériens, qui vécut son apogée entre le XIe et le XIIIe siècle comme un grand centre de commerce dans le bassin de la Volga.

C’est une des villes de « l’Anneau d’Or », candidate officielle à l’inclusion dans la liste du patrimoine Mondial de l’UNESCO. Elle compte des nombreuses églises et monastères de grand intérêt ainsi qu’un magnifique kremlin, considéré le plus beau de la Russie après celui de Moscou. La ville est un vrai bijou architectural. Dans le centre-ville, on trouve la cathédrale Zatchatyevski dont les merveilleux intérieurs sont décorés de fresques peintes par des maîtres d’Iaroslavl au XVIIe siècle, ainsi que l’église de St. Isidore-le-Beni de 1565. Les sites les plus importants se trouvent sur les rives du Lac Nero, comme le monastère Spasso-Yakovlevsky, datant de 1688, la néoclassique cathédrale Dmitriev et la voisine église du Sauveur-dans-les-Sables. À l’autre extrémité de la ville, à côté du lac, se trouve le monastère d’Abraham, l’un des plus anciens de Russie. Il abrite la cathédrale de l’Épiphanie, érigée par Ivan IV le Terrible en 1553 pour célébrer sa victoire sur les tatars à Kazan. Entre les deux monastères s’élève le majestueux Kremlin.

Visite du Kremlin de Rostov Veliki, considéré comme le plus beau de Russie après celui de Moscou. Il est protégé de hauts remparts et fortifié par onze tours. Il se compose de trois parties : la Place des Cathédrales, la Cour des Évêques et le Jardin du Métropolite. Sur la place des Cathédrales, on peut admirer l’imposante cathédrale de l'Assomption dont la construction s’étala entre les XIIe et XVIe siècles. Son clocher est le plus célèbre de Russie et chacune de ses quinze cloches possède son propre nom. La plus grande d'entre elles pèse 32 tonnes et il fallut ériger une tour parallèle pour pouvoir la supporter. De nombreux autres édifices, époustouflants de beauté, s'étendent entre le Kremlin et le lac Nero, comme l'église de Saint-Jean Théologien. Le Kremlin de Rostov Veliki est candidat à la liste du Patrimoine de l’Humanité de l’UNESCO.

Départ pour Iaroslavl.

Diner à l’hôtel.

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Jour 5 : Iaroslavl - Kostroma - Souzdal

Petit-déjeuner à l’hôtel.

Tour panoramique d’Iaroslavl. Située à la jonction des rivières Volga et Kotorosl, Iaroslavl fut fondée en 1010 par le prince Yaroslav le Sage sur un ancien établissement des Vikings. Elle grandit rapidement comme un centre commercial grâce à son port sur la Volga. En 1218 elle devint une principauté et en 1463 elle fut intégrée à Moscou. Pendant le XVIIe siècle Iaroslavl devint la deuxième ville de la Russie, et même temporairement sa capitale pendant l'occupation de Moscou par les armées polonaises. Iaroslavl connut alors un deuxième âge d’or commercial à cause de sa situation, sur la route entre Moscou et le port maritime d’Arkhangelsk.

Au XVIIIe siècle, Catherine la Grande traça un nouveau plan urbain de la ville et impulsa son industrialisation, qui continua pendant le XIXe et le XXe siècle. Ce riche passé historique a généré un héritage culturel de premier ordre : Iaroslavl est un trésor d’architecture, possédant des églises et des monastères parmi les plus beaux de Russie, et produisant même un style architectural qui s’est ensuite répandu aux autres villes de l’Anneau d’Or et dans le reste de la Russie, le dit « style de Iaroslavl », des églises en briques, parées de faïence, et décorées à l’intérieur de fresques d’une beauté extraordinaire. Iaroslavl est une des villes de « l’Anneau d’Or » et figure dans la liste du Patrimoine de l’Humanité de l’UNESCO. Dans le centre-ville, nous pouvons admirer le plan urbain tracé aux XVIII et XIX siècles : ici se situent les galeries commerciales « Gostiny Dvor » (1818), le bâtiment des Bureaux du Gouvernement (1785), la maison Vakromeyev, l’Université d’État, anciennement Maison de Charité (1786) et la Caserne des Pompiers dans un édifice Jugendstil de 1911.

Ici se trouve aussi le Théâtre Volkov, le plus ancien de Russie, fondé en 1750 et dont l’édifice actuel date de 1911, ainsi que plusieurs résidences et bâtiments administratifs en style néoclassique et la promenade sur les rives de la Volga. Le quartier à la confluence de la Volga et de la Kotorosl est appelé la Strelka. Ici se situait le Kremlin jusqu’à qu’il fut dévasté par le feu en 1658. Dans son emplacement on éleva la cathédrale de la Dormition jusqu’à sa démolition par les Soviets en 1937. Elle a été restaurée et rouverte à nouveau en 2010, à l’occasion du millénaire de la ville. Près d’ici se trouve également l’église de l’Épiphanie avec ses 5 dômes, un bel exemple d’église russe d’inspiration médiévale. L’église de St. Jean Baptiste est un modelé d’église du « style de Iaroslavl », avec ses extérieurs recouverts de riches faïences.

On admirera ensuite les deux joyaux d’Iaroslavl, le Monastère de la Transfiguration du Sauveur et l’église du Prophète Elie. Visite du territoire du monastère de la Transfiguration du Sauveur, au bord de la Volga, bâti comme un kremlin ou forteresse afin de protéger la ville, avec de hauts murs blancs et des tours de guet. En son intérieur se trouve la remarquable cathédrale de la Transfiguration du Sauveur (1516), la construction la plus ancienne de la ville, ainsi que d’autres églises et structures défensives. C’est d’ici que marchèrent les armées de paysans russes pour libérer Moscou du joug polonais et c’est aussi de ce monastère que partit Michel I vers Moscou pour être couronné le premier Tsar de la dynastie des Romanov. Visite de l'église d’Elie le Prophète. Bâtie en 1650, cette église typiquement moscovite présente un extérieur assez simple, mais sa richesse surprend le visiteur lorsqu’il franchit ses portes : elle est parée des plus belles fresques de l’Anneau d’Or, recouvrant la totalité de ses murs et de ses plafonds.

Elles ont été peintes au XVIIe siècle par quinze maîtres d’Iaroslavl et de Kostroma. Ils décrivent des scènes de la vie quotidienne de l’époque, ainsi que des scènes de l’Ancien Testament. Déjeuner. Tour panoramique de Kostroma. Située sur les rives de la Volga, dans sa confluence avec la rivière Kostroma, Kostroma est la ville de l’Anneau d’Or située la plus au nord. La ville fut fondée en 1152 par Youri Dolgorouki, également fondateur de Moscou. Elle a été occupée et détruite plusieurs fois, entre autres par les Mongols, les Tatars et les pirates fluviaux de Novgorod. Après la dernière attaque des envahisseurs polonais, une ambassade moscovite a proposé à Mikhaïl Romanov, alors habitant Kostroma dans le Monastère Ipatiev, d’être couronné Tsar de Russie, finissant ainsi le Temps des Troubles et devenant le premier Tsar de la dynastie des Romanov. Les Romanov ont pris la ville sous leur protection et l’ont souvent visitée pendant son histoire, y compris le dernier d’entre eux, Nicolas II.

La ville a grandi comme un grand centre commercial, d’abord comme un port sur la Volga, ensuite grâce à l’établissement de la Compagnie de Moscovie, qui profitait du monopole du commerce entre la Russie et l’Angleterre, à travers le port maritime d’Arkhangelsk. Au XVIIe siècle, Kostroma était la 3e ville de la Russie, après Moscou et Iaroslavl. En 1773 elle a été ravagée par un terrible incendie. Catherine la Grande décida alors de faire de Kostroma un modèle de ses nouveaux plans urbains. Ceci a fortement marqué l’architecture de la ville jusqu’à nos jours. Le centre historique est resté presque intact depuis ; il a un indéniable charme provincial, avec les « izbas » typiques en bois s’alternant avec d’élégantes bâtisses baroques et néoclassiques, et beaucoup de sites de grand intérêt. Kostroma est le principal centre de production de textile et de joyaux de toute la Russie. Il est aussi la résidence de Snégourotchka (« Fille de Neige »), un personnage des contes de fées russes, la petite-fille et collaboratrice du Ded Moroz, le Père Noel russe.

On découvrira le plan urbain de Catherine la Grande qui, d’après la légende, jetât son éventail sur le plan de la ville pour illustrer le design radial qu’elle voulait pour ses rues. Elles devaient partir d’un point central sur les rives de la Volga, ce qui est aujourd’hui la Place Sousanine. Ici se trouvent les principaux sites de la ville, comme la Tour de Guet des Pompiers, bâtie en 1827, la Maison de la Garde, le palais du General Borchov (1824), le Théâtre Dramatique (1863), et le Monument à Mikhaïl Romanov. Ici se trouvent aussi les célèbres « Galeries des Commerçants », datant de 1786, en style néoclassique. Elles ont été construites pour concentrer le commerce de la ville, et aider ainsi les commerçants, mais aussi les inspecteurs des taxes ! Chacune d’entre elles était dédiée à une corporation ou même à un produit spécifique : on y trouvait la Galerie des Fleurs, du Lait, du Tabac, de l'Huile, du Poisson, des Bonbons... Le rez-de-chaussée servait à vendre, l’étage supérieur en tant que magasin.

Derrière les hauts murs et tours massives du monastère de l’Épiphanie, la vie monastique continue même aujourd’hui. Dans l’intérieur de sa cathédrale de l’Épiphanie, le plus ancien bâtiment en pierre de Kostroma, se trouve l’icône byzantine du Xe siècle de Notre-Dame de Saint-Theodore, censé être miraculeux. L’église de la Résurrection dans les Forêts (Debra) était devenue entrepôt de légumes sous le régime soviétique et a été postérieurement restaurée. Visite du monastère Ipatiev, construit en 1330, à la jonction des rivières Volga et Kostroma. Il été lourdement fortifié, et nous pouvons encore admirer ses murs du XVIe siècle, son beffroi et ses tours. C’est l’un des rares bâtiments médiévaux qui ont survécu à l’incendie de 1773. En son sein se trouve la cathédrale de la Trinite, bâtie au XVIe siècle, décorée des magnifiques fresques et icones peints par des maitres comme Nikitine et Savine. Également à l’intérieur du monastère se trouve le Palais des Romanov, construit au XVIIe siècle pour Mikhaïl Romanov et sa mère, qui l’ont utilisé en tant qu’abri et cachette pendant l’invasion polonaise.

C’est ici que Mikhaïl I a été béni comme premier Tsar des Romanov. Arrêt à Plios. Cette petite et charmante bourgade est située dans la région surnommée la « Suisse de la Volga ». Fondée au XIIe siècle, son atmosphère paisible, ses beaux paysages et la majestueuse Volga coulant entre les collines ont toujours attiré de nombreux peintres tels que Repine, Chaliapine, Vassiliev ou encore Savrassov, à la recherche d'inspiration.

Le visiteur le plus assidu fut, sans doute, le peintre Lévitan qui créa ici ses meilleurs tableaux dans sa maisonnette au bord de l’eau, aujourd’hui transformée en musée consacré à son œuvre. Plusieurs églises sont éparpillées dans la cité, et peuvent être découvertes en flânant dans ses ruelles pavées. Tour panoramique à pied à Plios. Lors d’une courte ballade, nous pourrons admirer la plupart des principaux sites d’intérêt de cette petite ville au bord de la Volga : quelques-uns d’entre eux sont des joyaux d’architecture, comme l’église de la Résurrection du Christ (1817), l’église de la Trinite (1808), l’église Vedenskaya (1828), la charmante église en bois de la Résurrection (1699) et la principale, la cathédrale de l’Assomption (1699).

Départ pour Souzdal.

Diner à l’hôtel.

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Jour 6 : Souzdal - Kidekcha - Bogolioubovo - Vladimir - Moscou

Petit-déjeuner à l’hôtel.

Visite panoramique de Souzdal. Fondée en 1024, Souzdal est considérée comme un chef-d’œuvre de l'architecture médiévale russe, un merveilleux ensemble de 200 monuments religieux et civils, incluant 27 clochers et 5 monastères. La première population, datant des IXe et Xe siècles est devenue une cité fortifiée au XIe siècle.

Sous la protection de cette forteresse le lieu s’est développé comme un important centre religieux, avec la construction de plusieurs monastères, principalement pendant les XIIIe et XIVe siècles, ainsi que d’un posad ou cité marchande, pour les artisans et commerçants. La principauté de Vladimir-Souzdal réunissait la plupart des villes de l’Anneau d’Or et forma le noyau de la Russie ancienne. L’importance de la ville déclina après le XVIIe siècle, ce qui a contribué à préserver son architecture médiévale dans son état d’origine. Souzdal surprend par l'abondance de monuments dans ses ruelles bucoliques, aux bords de nombreux ruisseaux et étangs, et permet au visiteur de découvrir et d'admirer l'atmosphère d'une population médiévale russe extraordinairement préservée dans un cadre naturel exceptionnel, ce qui lui confère un charme particulier. Souzdal est une des villes les plus visitées de l’Anneau d’Or et a été déclarée Patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO.

La ville de Souzdal est assez inhabituelle dans son paysage et plan urbain : ses édifices sont éparpillés dans un paysage de collines et prairies, au milieu de courants d’eau et d’étangs, au long du cours de la Kamenka. Nous allons parcourir l’ensemble de la ville afin de bien mesurer l’importance de son patrimoine artistique et d’avoir une première approche de ses sites les plus importants : le Kremlin, le monastère du Sauveur et Saint-Euthyme et le couvent de l’Intercession Pokrovsky. Nous allons aussi admirer l’intéressante architecture du monastère de Saint-Alexandre (1240), ainsi que les Galeries Marchandes, et les monastères de Saint-Baile et de la Déposition. Nous apprécierons le fait intéressant que la plupart des églises de Souzdal ont été construite par paires, ou « couplées ». Visite du territoire du Kremlin de Souzdal. Comme tous les kremlins de Russie, cette forteresse était le centre religieux, militaire et civil de la ville, le lieu où les plus importants bâtiments étaient construits, sous la protection de ses murs en terre, du XIe siècle. C’est toujours le cœur de la ville et l’endroit où se concentrent la plupart de ses sites d’intérêt. Il a été édifié sur le haut d'une petite colline d’où nous apprécierons une vue magnifique sur l’ensemble de Souzdal.

A l’intérieur du Kremlin, nous pourrons découvrir la Cathédrale de la Nativité, avec ses Portes Dorées du XIIIe siècle, cinq jolis dômes et fresques murales d’une extraordinaire beauté. À côté se trouve la Galerie des Archers et la Chambre de la Croix, dans le Palais des Évêques, du XVe siècle. La petite et élégante église en bois de Saint-Nicolas a été construite en 1766 dans la région de Souzdal et transférée ici depuis son emplacement original. L’église de Saint-Jean Baptiste, de 1720, a été partiellement construite en bois. Il est intéressant d’apprécier les différences architecturales entre les deux églises, voisines et contemporaines. Visite du Musée d’Architecture en Bois de Souzdal. Il est situé sur l’autre rive de la Kamenka, face au Kremlin, où se trouvait anciennement le monastère Dmitriev. Il exhibe plus de 20 bâtiments en bois des XVIIIe et XIXe siècles, amenés ici depuis tous les coins de la région, avec des maisons de marchands, des fermes de paysans, des moulins et des églises.

Il y a souvent des démonstrations de travaux par des artisans en habits traditionnels, qui nous permettent de découvrir la vie quotidienne dans une typique ville médiévale russe. Ses édifices les plus importants sont l’église en bois de la Transfiguration (1756) et l’église en bois de la Résurrection (1776). Visite du couvent de l’Intercession Pokrovsky. Situé sur l'autre rive de la rivière Kamenka, il a été construit en 1264. À l’intérieur de ses murs blancs la cathédrale de l’Intercession date de 1518 et, à différence d’autres églises russes, son intérieur est totalement dépourvu de peintures. Les aristocrates et les tsars enfermèrent ici les femmes nobles avec lesquelles ils étaient en conflit. Les tsars Basile III, Ivan IV le Terrible et Pierre Ier le Grand appliquèrent ce châtiment à leurs premières épouses. Visite de Kidekcha. Ce petit village est situé à proximité de Souzdal, à la jonction des rivières Nerl et Kamenka.

Fondé au XIIe siècle, c’était une ville fortifiée et un important centre commercial jusqu’à sa destruction par les mongols. Son église de Saint Boris et Saint Gleb, érigée en 1152 par ordre de Youri Dolgorouki, est la plus ancienne église en pierre à chaux blanche de Russie, style caractéristique des églises de la région de Vladimir. Elle est classée au Patrimoine de l’Humanité de l’UNESCO. D’après la légende, les martyrs Boris et Gleb, les premiers saints de l‘orthodoxie russe, auraient campé ici, dans leur route vers Kiev. Visite de Bogolyoubovo. Situé dans les environs de Vladimir, Bogolyoubovo signifie « Aimé de Dieu ».

En 1158 le prince Bogolioubski de Vladimir assista à une apparition de la Vierge Marie près de la ville de Vladimir, à la confluence des rivières Nerl et Klyazma. Il ordonna immédiatement d'ériger au même endroit l'église de l'Intercession sur le Nerl, ainsi qu’une petite ville fortifiée, à l’origine du village actuel. Les deux furent complétés en 1165.

Nous pourrons voir les ruines du château du prince Bogolioubski, qui incluent la Tour d’escalier et l’église de la Nativité de la Vierge, du XVIIe siècle. Ces monuments sont inclus au patrimoine de l’Humanité de l’UNESCO.

Déjeuner.

Tour panoramique de Vladimir. Berceau de la Russie actuelle, origine de son histoire avec la ville voisine de Souzdal, Vladimir possède un grand patrimoine culturel. Les lieus étaient habités depuis le Paléolithique : le site préhistorique de Sounguir a plus de 25.000 ans d’ancienneté. La ville de Vladimir comme nous la connaissons aujourd’hui a été fondée en 1109 par le prince de Kiev Vladimir Monomaque, même si des études en cours situent sa fondation en 990, par Vladimir le Grand, le père de l’orthodoxie russe. La ville atteignit son plus grand développement sous le prince Andrei Bogolioubski, qui fit de Vladimir la capitale de sa principauté de Vladimir-Souzdal, en devenant la ville la plus importante de Russie depuis 1157 jusqu’à l’invasion des Mongols en 1238.

À partir de ce moment, la ville a commencé une lente décadence en faveur de Moscou. Elle a été encore le siège de l’église orthodoxe russe jusqu’en 1325 et les Grands Princes de Russie ont été couronnés a Vladimir jusqu’en 1432. Le déclin de la ville a contribué à préserver ses monuments médiévaux. Vladimir est une des villes de l’Anneau d’Or, et a été inscrite au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. La plupart des monuments de Vladimir ont été construits pendant son époque de splendeur par des architectes et artisans si bien russes qu’étrangers. Nous ferons un parcours dans le centre-ville afin de découvrir les principaux sites dont la Porte Dorée.

Elle a été érigée en 1158 en tant qu’entrée principale de la ville, en faisant partie de ses murailles du XIIe siècle. Elle est couronnée par une petite église dédiée à la Déposition de la Sainte Robe. Anciennement, elle était recouverte de plaques d’or. Visite de la cathédrale de l'Assomption (Dormition), construite par le prince Andrei Bogolioubski –qui est inhumé ici- dans l’ancien Kremlin de Vladimir. Elle était censée être le centre de l’Église de Russie. Ses peintures se trouvent parmi les plus belles de l’art russe. Après que les fresques originales de ses murs furent détruites par les mongols en 1238, des nouvelles furent peintes par le grand maître Andreï Roublev en 1408. En 1174 on lui a ajouté une belle iconostase baroque.

Elle est considérée l’un des plus importants monuments de Russie et a inspiré des nombreuses autres églises et cathédrales tout au long du pays, en commençant par sa cathédrale homonyme dans le Kremlin de Moscou. Visite extérieur de la cathédrale de Saint-Dimitri. Édifiée en 1194 comme une église royale pour le prince Vsevolod III, son trésor est l’ensemble de bas-reliefs en pierre taillée dans sa façade, dédiés au Roi David, Alexandre le Grand et Samson. Départ pour Moscou. Diner. Transfert à la gare. Départ pour St. Pétersbourg. Nuit à bord du train en cabine quadruple.

7

Jour 7 : Saint Pétersbourg

Petit-déjeuner à bord du train.

En option : Nuit à l’hôtel à Moscou et départ matinal a bord du TGV « Sapsan », le Petit-déjeuner pourrait être servi sous forme de panier-repas. Visite panoramique complète de Saint-Pétersbourg.

Fenêtre de la Russie vers l’Europe, la Venise du Nord, la Ville-Musée… Quel qu’il soit le nom qu’on lui donne, St. Pétersbourg est une ville à découvrir absolument ! Construite sur l’eau et la boue en 1703 par le Tsar Pierre le Grand, cette magnifique ville baltique est envoûtante. De somptueux palais, des ponts élégants, et des quais majestueux en granite encadrent des rivières et canaux s’entrecroisant avec les ruelles. Sa beauté et sa richesse laissent le visiteur sans mots. Pierre le Grand voulait voir la Russie rattraper son retard avec l’Europe, jugeant son pays sous-développé et sa noblesse et ses institutions archaïques, il décida de déménager la capitale de Moscou, de la construire ex-novo plus proche de l’Europe du Nord qu’il admirait.

L’endroit qu’il choisit sembla insensé : un terrain marécageux dans le Grand Nord, infesté par la malaria en été et subissant des hivers extrêmement rigoureux. Des milliers de travailleurs forces ont péri dans la construction de la nouvelle capitale. Mais elle s’est vite développée et est rapidement devenue un véritable aimant pour architectes et artistes venus des quatre coins de l’Europe. Ils y ont bâti avenues et parcs, églises et palais, canaux et ponts, des écoles, une Université et une Académie des Arts et ont embelli la ville a un degré inimaginable. Le luxe et la sophistication technique employés dans la construction, l’opulence de la cour des Tsars, se retrouvent dans les nombreux palais et théâtres, les luxueuses façades qui ornent les grandes avenues, appelées ici « Perspectives » (Prospekt). Les nombreux canaux, îles et ponts qui y ont été construits afin de drainer le terrain marécageux et dompter l’impétueuse Neva confèrent à la ville un caractère unique. Saint-Pétersbourg est classée au Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. St. Pétersbourg a été la capitale de la Russie pendant plus de deux siècles, de 1712 à 1918. Après la Révolution Russe, Moscou est redevenue la capitale et St. Pétersbourg a alors subi un certain déclin. Les communistes ont même changé son nom deux fois, pour Petrograd puis Leningrad. Suite à la chute du régime Soviétique, St. Pétersbourg a retrouvé son nom historique et, après un intense travail de reconstruction et restauration, la ville a récupéré sa splendeur et sa gloire d’antan.

Aujourd’hui St. Pétersbourg est une ville vibrante et dynamique, et avec 5 million d’habitants est la 4e ville d’Europe. C’est aussi la ville la plus visitée de la Russie et, en plus de son merveilleux héritage culturel, elle offre au visiteur une impressionnante offre de loisirs pendant toute l’année. Visite totalement guidée en Français, c’est une prise de contact idéale avec la ville, son centre historique et ses principaux monuments.

Nous pourrons admirer la perspective Nevsky, avec ses plus prestigieux édifices : les palais Anitchkov, Stroganov et Beloselski-Belozerski, les églises protestante, catholique et arménienne, la cathédrale orthodoxe de Notre-Dame-de-Kazan, les bâtiments Eliséev, Singer et Mertens…

Nous traverserons la Fontanka, qui limitait jadis le centre de Saint-Pétersbourg, ainsi que la Moïka et le canal Griboïedov. Sur les rives de ce dernier se trouve la célèbre cathédrale du Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé, typiquement russe avec ses coupoles multicolores et ses bulbes dorés. L’ancien Palais d’Hiver, imposante résidence des Tsars, aujourd’hui musée de l’Ermitage, domine avec sa façade Nord le cours de la majestueuse Neva.

De l’autre côté du fleuve se dessine la silhouette de la forteresse de Pierre-et-Paul et sa haute flèche. Non loin se trouve la maisonnette de Pierre le Grand. C’est depuis cette modeste demeure que le Tsar suivait personnellement l’évolution de la construction de « sa » ville entre 1703 et 1708. Sur l’île Vassilevski se trouvent la Strelka, le palais Menchikov et l’édifice historique de l’Université. Nous passerons ensuite devant l’Amirauté et son imposante flèche dorée, symbole de la force navale russe, sur laquelle Pierre le Grand voulut bâtir son Empire. Sa statue trône devant le bâtiment du Sénat et la cathédrale de Saint-Isaac, avec ses gigantesques colonnes de granite rouge de Finlande. La place du Théâtre abrite les bâtiments du Conservatoire et le célèbre Théâtre Mariinsky. Nous finirons notre parcours devant la belle cathédrale de Saint-Nicolas-des-Marins, entourée de canaux.

Petite promenade dans le quartier Dostoïevski.

L’écrivain de renommée mondiale Fédor Dostoïevski avait un lien spécial avec la ville de St. Pétersbourg, qu’il aimait profondément et où il a passé une grande partie de sa vie. Nous allons visiter l’un de ses quartiers préférés, situé en plein centre-ville où, derrière les élégantes façades, habitaient des gens de tous les origines sociales, des « vrais russes » comme il aimait les appeler, que Dostoïevski a magistralement retracé dans les personnages d’œuvres comme « Crime et Châtiment », « l’Idiot » et autres.

Pendant notre ballade nous irons flâner dans les ruelles pavées que l’écrivain arpentait, nous verrons la dernière maison qu’il habitat et où il mourut, aujourd’hui transformée en musée en son honneur. Nous visiterons l’église de St. Vladimir qu’il fréquentait, aujourd’hui l’une des plus visitées par les pétersbourgeois. Visite du marché Kouznetchny.

Situé dans l’un des plus anciens quartiers de St. Pétersbourg, dans celui que l’on appelle le « quartier Dostoïevski », le marché a été construit au début du XXe siècle. Il est parmi les plus réputés de la ville, sans doute le préféré des pétersbourgeois. Il n’est certainement pas le moins cher, mais il est le mieux fourni, car on y trouve les meilleurs produits en provenance de toute la Russie et d’ailleurs : des fruits et des légumes des fertiles oasis d’Asie Centrale, du savoureux fromage artisanal ; de délicieux fruits secs en provenance du Caucase, des champignons, cèpes et fruits rouges des forêts du Nord, du poisson frais des fleuves russes et du caviar… Les acheteurs peuvent tout déguster ici, c’est la meilleure garantie de qualité !

Visite de l’église Notre-Dame de Vladimir. Construite en 1747 par l’architecte Pietro Antonio Trezzini, elle présente un surprenant mélange de styles baroque et néoclassique. Située dans un quartier très densément peuplé, c’est l’une des églises les plus visitées de la ville par ses habitants. Elle est couronnée par cinq belles coupoles en forme de bulbe, et possède une tour-beffroi séparée de l’église. Pendant les années soviétiques elle abritait la « bibliothèque antireligieuse », mais depuis 1989 elle a été rouverte au culte. L’un de ses plus célèbres paroissiens était Fédor Dostoïevski, qui priait régulièrement dans l’église. Déjeuner. Vue extérieure du croiseur « Aurore ». C’est un navire de l’ancienne marine de guerre impériale, dont les canons ont marqué le début de la Révolution Russe le 25 octobre 1917. Son équipage rebelle s’est joint aux révolutionnaires désobéissant à l’ordre d’abandonner la ville. Ses troupes donnèrent non seulement le signal du siège du palais d’Hiver, mais participèrent aussi à l’assaut.

Nous pourrons apprécier la vue du majestueux bateau et ses canons historiques sur la Neva depuis le quai. Visite extérieure de la maisonnette de Pierre le Grand. C’était la première habitation de Saint-Pétersbourg, construite en 1703. La petite demeure en bois est inspirée par les maisons hollandaises du XVIIIe siècle. C’est d’ici que Pierre le Grand surveilla l’avancement des travaux de « sa » ville entre 1703 et 1708. Visite de la forteresse Pierre-et-Paul avec sa cathédrale, panthéon des tsars Romanov. Située sur une petite île, face au palais d’Hiver, dominant les trois bras de la Neva, la forteresse était destinée à protéger la ville des attaques par voie maritime. Les Tsars l’utilisèrent aussi comme prison politique en y enfermant leurs principaux opposants, principalement des intellectuels. Aujourd’hui devenue musée, son mur d’enceinte offre d’incomparables vues de la rive Sud de la Neva.

Un coup de canon tiré du haut de ses remparts sonne tous les jours à midi. La petite église en bois, qui se trouvait à l’origine en son intérieur, a subi différents travaux d’agrandissement au fil des années pour devenir, finalement, une cathédrale. Nous pourrons y admirer le tombeau du fondateur de la ville, Pierre le Grand, ainsi que ceux des membres de la dynastie Romanov, y compris Nicolas II et sa famille assassinés pendant la révolution bolchévique de 1918. Ses restes furent inhumés dans la cathédrale en 1998. Promenade guidée sur l’Avenue Nevsky. La perspective Nevsky est l’axe principal de St. Pétersbourg, la plus jolie et la plus importante avenue de la ville.

C’est le centre de la vie commerciale et sociale de St. Pétersbourg, artère animée, remplie de boutiques et de cafés, sur laquelle les pétersbourgeois adorent se promener et se montrer. Visite de la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan. C’est l'un des chefs-d’œuvre de l'architecture russe du XIXe siècle. En 1800, le Tsar Paul Ier ordonna la construction de la cathédrale selon le modèle de la Basilique Saint Pierre de Rome. Ses plans ont été élaborés par l'architecte Voronikhine, qui après avoir été serf du comte Stroganov, suivi une remarquable carrière pour devenir professeur d'architecture à l'Académie des Beaux-arts. Koutouzov, le héros des guerres Napoléoniennes, a été enterré à cet endroit en 1813 et nous pourrons admirer sur sa tombe l’épitaphe écrit par Pouchkine. Pendant l'époque communiste, elle fut transformée en musée de l'Athéisme.

Elle fut restaurée par la suite pour y célébrer à nouveau le culte, tout en étant aujourd'hui l'un des principaux centres du culte orthodoxe en ville.

Diner à l'hôtel.

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Jour 8 : Saint Pétersbourg

Petit-déjeuner à l'hôtel.

Petite promenade dans le quartier du Palais.

Le quartier autour du palais d’Hiver, aujourd’hui Musée de l’Ermitage, est l’un des plus anciens et des plus intéressants de la ville. Ici vécut Alexandre Pouchkine. Presque deux siècles se sont déjà écoulés depuis la mort tragique du plus célèbre et admiré des écrivains de Russie, mais les Russes lisent encore ses œuvres et adorent Pouchkine, par son talent exceptionnel et aussi par ses prises de position en faveur des plus démunis, toujours du côté du peuple russe. Nous visiterons la partie de la ville où il habitait parmi ses longs et fréquents voyages. Nous flânerons le long des pavés de la rue Millionnaya, en admirant les anciens palais et les impressionnants atlantes qui soutiennent la colonnade de l’Ermitage.

Nous traverserons le romantique Canal d’Hiver et passerons à côté de la maison ou vécut Balzac lors de son séjour dans la capitale impériale. Face au consulat de France nous pourrons apprécier les écuries de la cavalerie de la garde impériale. Le long de la rivière Moïka nous découvrirons la façade de la maison que Pouchkine habitait, et où il mourut après un duel. Visite du musée de l’Ermitage. Le magnifique Musée de l’Hermitage est le site le plus important de St. Pétersbourg. Il occupe le Palais d’Hiver, ancienne résidence des Tsars, et trois autres bâtiments adjacents surplombant la Neva.

L’Ermitage est le plus grand musée de Russie ainsi que l’un des plus importants au monde. Il fut fondé en 1764 par Catherine la Grande et s’enrichit au long des siècles grâce aux achats par les Tsars de collections entières à l’étranger. Il compte plus de 3 millions d’œuvres d’art et possède des collections d’une richesse inestimable : des collections de sculptures, de peintures, de cristaux, de porcelaines, de tapisseries, de joyaux, de gravures, d’antiquités de l’époque classique, d’art contemporain, d’armes, de médailles, de monnaies, de livres précieux... Il doit sa renommée internationale en particulier aux collections de peintures des écoles italiennes, flamandes, françaises et espagnoles ; on peut y trouver des chefs-d’œuvre de Rembrandt, de Rubens, de Léonard de Vinci, de Raphaël.

Déjeuner.

Visite de la cathédrale Saint-Isaac et montée à sa coupole pour admirer la vue panoramique. Véritable symbole de St. Pétersbourg, elle a été dessinée et construite principalement par deux architectes : le Français Auguste de Montferrand et l’Espagnol Agustín de Betancourt. La cathédrale de Saint-Isaac est l’une des plus grandes d’Europe par sa taille ainsi que par la richesse de ses matériaux : or, malachite, et lapis-lazuli, 14 variétés de marbre, plus de 40 minéraux et pierres semi-précieuses, granite de Finlande, 600 m² de mosaïques, des peintures et des sculptures en grand nombre. Le Dôme est recouvert de 100 kg d’or.

Les imposantes colonnes de 43 m sont taillées en une seule pièce en granite de Finlande. Plus d’un demi-million d’ouvriers ont participé à sa construction. Trois difficultés majeures sont à signaler : le terrain marécageux, les dimensions immenses du chantier et le poids énorme des matériaux employés (plus de 300 000 tonnes). Aujourd’hui, la cathédrale est considérée comme un musée et seule une chapelle est dédiée au culte de façon permanente, bien que des offices religieux y soient célébrés lors d’importantes festivités.

Visite de la coupole de Saint-Isaac.

Depuis la galerie ouverte autour du gigantesque Dôme, on peut admirer un magnifique panorama de la ville avec ses monuments principaux et la Neva.

Il est aussi possible d’apprécier la splendeur des imposants groupes sculptés qui décorent la balustrade.

DINER A L'HOTEL.

9

Jour 9 : Saint Pétersbourg

Petit-déjeuner à l'hôtel.

Excursion à Pavlovsk et visite du palais de Paul I et du parc.

Le palais de Pavlovsk fut le cadeau de Catherine la Grande à son fils Paul, futur tsar Paul I, en 1777. L’endroit prit le nom de Pavlovsk et s’enrichit rapidement avec de nombreuses œuvres d’art grâce à l’épouse du Tsar, Maria Fedorovna, une amatrice d’arts qui fut mécène de nombreux artistes. Nous y apprécierons le raffinement des salons, l’harmonie des couleurs, l’élégance des cheminées en marbre de Carrare, la grande collection de porcelaines, les peintures et les objets en ivoire…

Le Grand Parc de 600 hectares, originalement réserve de chasse impériale, est un chef d’œuvre européen d’architecture paysagiste. Visite du Parc de Catherine à Pouchkine. La petite ville de Pouchkine, située à 30 km de Saint-Pétersbourg, a été nommée ainsi en l’honneur du célèbre poète russe. Elle s’appelait jadis « Tsarskoïe Selo », ou « Hameau des Tsars ». Elle abrite l’une des plus belles résidences impériales, le Palais de Catherine, qui doit son nom à Catherine I, la seconde femme de Pierre le Grand. La magnifique architecture du palais, allant du Rococo au Néoclassique, trouve son reflet dans le Jardin et le Parc attenants.

Le Jardin fut dessine en style française avec des allées symétriques et des cages de buissons. Le parc paysager qui entoure le palais fut dessiné en style anglais autour d’un étang central et s’y étalent plusieurs petits bâtiments et monuments. Nous nous promènerons dans les bois de bouleaux et de sapins, les lacs et les étangs, les ruisseaux, les ponts, les sculptures, les pergolas…

L’inoubliable beauté des lieux a été décrite par une multitude de poètes et artistes.Retour à Saint-Pétersbourg. Déjeuner. Visite de la cathédrale Saint-Nicolas-des-Marins et assistance partielle à la messe orthodoxe chantée. Ce magnifique monument de style Baroque russe, avec ses spectaculaires coupoles dorées, a été érigé dans une zone peuplée par des marins dès la fondation de la ville par Pierre le Grand, en raison du grand nombre de voies d'eau et de la proximité avec le port. Par la suite, le Régiment Naval de la ville s’y est installé. L’église fut construite sur ordre du prince Golitsyne, qui offrit le temple de Saint Nicolas des Miracles « protecteur des marins » à la Tsarine Elisaveta Petrovna en l'honneur des exploits de la flotte russe.

La construction, dirigée par l'architecte russe Tchevalinski, dura de 1753 à 1762. La cathédrale se compose en fait de deux églises différentes, chacune d’entre elles dans un des deux étages : l’église de St. Nicolas à l’étage inférieur et l’église de l’Épiphanie au supérieur, toutes les deux richement décorées avec moulures et colonnes d'ordre corinthien. L’ensemble est couronné par un bel clocher excentré. La combinaison de coupoles dorées, de façades bleues et de colonnes blanches est d'une grande beauté.

Temps libre.

Diner libre.

10

Jour 10 : Saint Pétersbourg - France

Petit-déjeuner à l’hôtel. Temps libre.

Transfert à l’aéroport.

Formalités d’enregistrement et envol pour la France.

Arrivée à Paris.

Hébergement.

MOSCOU: 3*

Sup. centre : ibis Moscow Dynamo,

ibis Moscow Paveletskaya, ou similaire IAROSLAVL : 3*

Sup. : Ibis, Yubileinaya, ou similaire SOUZDAL : 3*

Sup. : Sokol, Pouchkarskaya Sloboda – section 3*, ou similaire SAINT-PÉTERSBOURG : 3*

Sup. centre : Ibis, Dostoïevski, Oktyabrskaya, ou similaire

Inclus dans le prix.

- Le transport aérien Paris/Moscou/ Saint-Pétersbourg/Paris sur vols Air France

- Les taxes aéroport : + 83.85 € à ce jour (sous réserve de modification)

- Logement dans les hôtels de la catégorie choisie

- Tous les transferts, visites et entrées selon programme.

- Transport en véhicule climatisé (voiture, minibus, autocar).

- Service de guide officiel francophone pendant les visites et les transferts (sauf à bord du train).

- Ecouteurs individuels pendant la visite de l’Ermitage.

- 9 petits déjeuners buffet (dans les hôtels).

- 1 petit déjeuner à bord du train.

- 8 déjeuners

- 8 diners

- The/café, eau minérale pendant chaque repas.

- Billet de train de nuit cabine quadruple entre Moscou et Saint-Pétersbourg

- L’assistance de notre correspondant sur place

Non inclus dans le prix.

- Les dépenses à caractère personnel

- Les assurances assistance, rapatriement, bagages et annulation + 3 % du forfait

- Interruption de séjour et retour impossible offerts par Evasion & Découverte dans le cadre de cette assurance.

ATTENTION l’assurance assistance est obligatoire pour l’obtention du visa

- Les carnets de voyage : + 5 € par carnet

- Les frais de visa (obtention obligatoire par nos soins) : 145 € par personne : pour les ressortissants si le passeport et le formulaire de demande de visa sont déposés impérativement 8 semaines avant la date de départ (passeport avec validité de 6 mois au-delà de la date de retour et formulaire signés, attestation d'assurance jointe)

- Les pourboires pour le chauffeur et pour le guide.

Tarif groupes.
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