Équateur
Evasion en Equateur 10J

Rendez-vous des participants à l’aéroport de départ.

Envol à destination de Quito sur vols réguliers AIR FRANCE via Paris ou K.L.M. via Amsterdam (selon disponibilité). Déjeuner et services à bord.

Arrivée à Quito. Après les formalités de douanes et récupération de vos bagages, accueil par votre guide accompagnateur francophone.

Quito : c'est l'une des plus belles villes du Nouveau Monde. Perchée à plus de 2 850 mètres dans un écrin majestueux de hautes montagnes, la capitale de l'Equateur est aussi un joyau architectural. S'il ne reste rien de son passé précolombien, elle a su conserver de l'époque coloniale ses somptueuses églises, ses places au pavé inégal, ses maisons blanches et ses ruelles pentues. Intégré au patrimoine de l'humanité de l'Unesco en 1978, le cœur historique de Quito se visite comme un musée à échelle réelle.

Départ immédiat par la route à destination de la province des lacs : Imbabura. Elle constitue un espace privilégié, grâce à ses merveilleux paysages, à ses beaux lacs, d’où son nom de région bleue des lacs.

Installation à l’hôtel PUEBLO VIEJO (ou similaire). ” Canelazo” de bienvenue : sorte de grog aromatisé à la cannelle, agrémenté de sucre et très souvent de « naranjilla », un fruit équatorien.

Dîner* et nuit à l'hôtel.

*Uniquement valable au Pueblo Viejo. Supplément de $18 / personne si la nuitée est en catégorie supérieure à l’hôtel Totoral.

Petit-déjeuner américain.

Tôt le matin, départ pour la découverte du célèbre marché artisanal où se réunissent les indiens « Otavaleños » réputés pour leurs costumes traditionnels (chapeau en feutre et longue natte noire) et la richesse de leur artisanat. C’est le marché d’art et artisanat le plus populaire d’Amérique du Sud.

On peut y acheter : tapis, couvertures, ponchos, pulls, sacs, Panamas, bijoux, poteries diverses et autres bibelots. On y trouve de la production locale essentiellement. Les articles sont en général fort colorés.

Le marché aux fruits et légumes rassemble les cultivateurs d'Otavalo et des villages environnants, perdus dans la montagne. Ils présentent sur des étals ou à même le sol, sur une toile ou un carré de plastique, les ressources de leur terroir. On n'y voit pas seulement la production des hautes terres mais aussi des agrumes venus des régions plus chaudes de la côte. Il y a encore les sacs de graines, les semences, les condiments. Uniquement le samedi : possibilité d’assister au marché aux Bestiaux (qui commence vers 5h). Il se situe à l'écart de la localité, sur la route de Cotacachi. C'est un marché matinal où les camions bringuebalants et les bétaillères déchargent vaches, taureaux, moutons, cochons qui vont changer de propriétaire dans la matinée.

Départ ensuite à “La Mitad del Mundo” (la Moitié du Monde)” : à 30 minutes au nord de Quito et qui marque l’endroit où le savant français Charles Marie de la Condamine situa la ligne équinoxiale au cours d’une mission qui changea la face du monde et donna son nom à l’Equateur. Les visiteurs peuvent y vivre une expérience unique en mettant un pied dans l’hémisphère sud et l’autre dans l’hémisphère nord.

Visite du monument équatorial construit en 1936 pour célébrer le bicentenaire de la mission géodésique française et remplacé en 1986 par un édifice agrémenté d’une large allée flanquée des bustes des treize membres de l’expédition qui comprenait 9 français, deux espagnols et deux équatoriens.

Déjeuner de spécialités près du site : goûtez la « fritada » de porc un délicieux plat qui doit mijoter pendant de longues heures dans des chaudrons de bronze avant d’être servi accompagné de « maduros » (bananes) et maïs blanc. L'Équateur est réputé pour ses bananes dont il existe une douzaine de variétés, outre les bananes jaunes pour l'exportation, appelées « guineos », il existe aussi des bananes miniatures, ou « oritos », des bananes vertes à cuire, qui tiennent dans la paume d'une main, et des bananes rouges, ou « maqueños ». Il y a aussi le « Patacon » : morceaux de bananes plantain aplatis et frits, qui accompagnent le poisson dans le littoral.

Poursuite vers Quito. Visite guidée de Quito, fondée au XVIe siècle sur les ruines d'une cité inca à 2 850 m d'altitude, la capitale de l'Équateur possède toujours, malgré le tremblement de terre de 1989, le centre historique le mieux préservé et le moins modifié d'Amérique latine. L'UNESCO a d'ailleurs déclaré Quito Patrimoine de l'Humanité en 1978 pour son architecture coloniale.

Découverte du Quito colonial avec notamment la Basilique du vote National, aux remarquables clochers néogothiques, œuvre de l'architecte diocésain français Emile Tarlier, qui s'inspira de la cathédrale de Bourges pour l’édifier à la fin du XIXe siècle. Du haut de ses 117 mètres, la tour principale offre une vue magnifique de la ville. Ici, les classiques figures des gargouilles sont représentations de la faune équatorienne : caïmans, tortues de Galapagos, fous à pieds bleus, tatous, alouates et pumas. La Place de l’indépendance, également appelée « PLAZA GRANDE » on y trouve un regroupement des principaux monuments traditionnels dans lesquels les autorités à l’époque de la colonie avaient logé les pouvoirs civils, religieux et municipaux. Vous verrez aussi : la Cathédrale (Basilica de San Pedro) - bâtiment du 16ème siècle avec une façade en pierre de taille, sa coupole recouverte de faïences vertes, les belles sculptures et peintures remarquables de l’école de Quito. Vous y trouverez entre autres, au-dessus de l’autel un des chefs-d’œuvre de l’artiste CASPIRARA intitulé : « La Sàbana Santa ». Le Palais du gouvernement ou siège l’actuel président de la république, construit en 1565. La Balustrade de la galerie extérieure provient du château des Tuileries, peu de temps après la Révolution de 1789. L’église de la Compagnie de Jésus, avec son autel doré, est probablement l'église la plus richement décorée d'Amérique du Sud. Sa décoration a nécessité plus d’une cinquantaine de kilos d’or, dont on a recouvert les autels, les piliers et certain es statues. A l’intérieur de l’église sont exposées des œuvres d’artistes de l’école quiténienne. Son fronton est en pierre gravée d’origine volcanique et des colonnes torsadées ornent son entrée. L’église San Francisco : un exemple frappant de l’architecture espagnole du 16ème siècle, exubérance des ornements, mélange des styles mudéjar et plateresque.

Départ en début de soirée pour une ballade dans la rue de La Ronda, la rue la plus ancienne de Quito. Cette rue courbe aujourd’hui piétonnière restitue le décor dans lequel vivaient les habitants de Quito du XVIe siècle. Vous serez séduits par ses belles maisons traditionnelles blanches avec fenêtres bleues, balcons en fer forgé regorgeant de pots de fleurs et patios accueillant désormais plusieurs galeries d’art, confiseries artisanales, ateliers de théâtre, de musique, centres culturels, entre autres.

Au cœur de la ville coloniale, visite de la colline “Panecillo“ (petit pain) belvédère naturel qui offre une vue magnifique sur Quito et plus particulièrement sur son centre historique. Cette colline flirtant avec les 3000 mètres d’altitude abrite la vierge de Quito. Faite de pierres et d’aluminium, elle protège la ville de ses ailes ouvertes. C’est en fait, une réplique de la vierge de Bernado de Legarda aussi appelée « la danseuse » car elle semble en mouvement comme si elle dansait.

Installation à l’hôtel REINA ISABEL (ou similaire). « Canelazo » de bienvenue. Dîner dans un restaurant en ville. Nuit à l’hôtel.

Petit-déjeuner américain.

Départ de Quito par la route panaméricaine vers la région de Cotopaxi : « L’avenue des volcans ». C’est ainsi que l’explorateur allemand Alexander Von Humboldt baptisa, dans les années 1800, la route tortueuse qui longe la cordillère des Andes équatorienne.

Tout au long de cette artère vitale, déroulée dès l’époque inca, se dresse une quarantaine de sommets de plus de 4 000 m. Parmi eux, les plus beaux, les plus hauts volcans des Andes, auréolés de brume et de neiges éternelles.

Arrêt en route au village de Machachi, pour assister au très coloré marché dominical. Ce marché a gardé son caractère authentique et mérite à ce titre le détour. En fonction de votre jour d’arrivée, cette visite sera remplacée par la visite du marché de Latacunga ou par celle du marché de Saquisilí le jour 4 au matin.

Continuation pour la visite du parc national du Cotopaxi culminant à près de 5890 m de hauteur. Le strato-volcan Cotopaxi, qui signifie en langage cayapa “le col de la lune”, est l’un des plus beaux volcans du monde.

Très riche en éléments naturels, le parc du Cotopaxi renferme la lagune de Limiopungo. Vous découvrirez des blocs de pierre volcaniques qui parsèment la plaine, des chevaux sauvages et du bétail. Sans oublier une faune variée tels que les belettes, cerfs à queue blanche, renards, lapins… Randonnée d’environ 1h accompagnés de votre guide dans cet environnement exceptionnel.

Déjeuner de spécialités à l’auberge du parc. Reprise de la route à destination de San Miguel de Salcedo.

A l’arrivée, dégustation de la spécialité locale : les glaces à l’eau.

« Canelazo » de bienvenue. Dîner et nuit à l’hôtel IMPERIO REAL (ou similaire).

Petit-déjeuner américain.

Visite d’une plantation de roses. Les roses équatoriennes sont considérées comme les meilleures du monde, de par leur qualité et leur beauté inégalables. Elles possèdent des caractéristiques uniques : de grosses tiges longues et droites, d’opulents boutons aux couleurs extrêmement vives et la plus longue durée de vie une fois coupées.

Produites à plus de 2500m d’altitude, les roses tirent une coloration intense des fortes variations de températures entre le jour et la nuit (jusqu’à 4°C la nuit). Des éléments minéraux issus des volcans Cotopaxi et Cayambe permettent que ces roses acquièrent la taille exceptionnelle de leurs boutons et la force de leurs tiges. Les coteaux volcaniques offrent en outre une eau très pure et en grande quantité. Plus de 300 variétés de roses sont cultivées en Equateur, plaçant ainsi notre pays à la première place pour ce qui est du nombre d’hectares cultivées et de la gamme de coloris disponibles.

Départ par la route vers l'Amazonie : les émotions se poursuivent... C'est une expérience parmi les plus fascinantes de quitter les hautes terres Andines pour se retrouver quelques heures plus tard à 500 m d'altitude en pleine forêt tropicale. Le fait de parcourir l'Amazonie a presque toujours eu un caractère de légende qui gardera quelque secret enfoui dans cette mer de forêts.

L'Amazonie, appelée Oriente, occupe plus de la moitié du territoire national. Cette immense forêt luxuriante est arrosée de plusieurs fleuves et de multiples rivières qui descendent des hautes terres andines et coulent vers le bassin amazonien; elle est peuplée de divers groupes ethniques aux cultures très diversifiées (Huaoroni, Shuar, Secoya, Siona, Kichuas…), avec lesquels vous découvrirez l'une des régions naturelles les plus impressionnantes de la planète. Vous serez témoin de la suprématie incontestée de la nature dans cette vaste forêt.

Arrêt en cours de route à Papallacta, situé au cœur d’un magnifique paysage naturel de roches et cascades. Les eaux limpides de sa lagune furent emprisonnées par une coulée de lave du volcan Antisana culminant à 5700 mètres d’altitude qui inscrit son dôme coiffé d’un manteau neigeux à une quinzaine de kilomètres au sud. Aux abords du village, des sources d’eau chaude témoignent de l’activité volcanique du lieu.

Continuation vers l’Amazonie en passant par Baeza, une petite bourgade à 1400m d’altitude. Avant l’arrivée des espagnols, c’était une étape importante pour les indiens de la forêt pour leurs échanges avec les communautés des hauts plateaux.

Déjeuner de spécialités. Parmi les spécialités locales, vous goûterez une soupe à base de boulettes de plantain farcies d’un mélange de fromage et d’oignon, puis la truite et de délicieuses bananes baignées de chocolat.

Arrivée à Misahualli: port de navigation fluvial situé au confluent des rivières Napo et Misahualli.

Installation au lodge EL JARDIN ou IYARINA (ou similaire). Premiers contacts avec la végétation luxuriante de l'Amazonie.

Dîner et nuit au lodge. *en fonction du lodge, le transfert se fera soit en pirogue soit par la route.

Petit déjeuner au lodge

Premier lever du soleil sur l'Amazonie. Pas une voix. Pas un cri. L'eau s'écoule. La forêt toute proche miroite dans le Rio Napo. Le ciel gris, gonflé d'eau, une cime lointaine qui remue, une feuille qui tremble, tout est énigmatique….

Départ matinal en pirogue, puis à pied, pour une première approche de cette forêt humide tropicale qui abrite en son sein une vie humaine, animale et végétale très riches. Le mystère ne se rencontre pas uniquement dans la faune et la flore mais également chez l’homme.

Navigation sur le rio Napo et ses confluents. En voyageant le long du cours d’eau, on apercevra aussi sur les berges ou dans des barques des orpailleurs occupés au lavage du sable.

Randonnée facile de 1h à 2h pour vous imprégner de ce cadre hors du commun.

Débarquement dans une zone protégée de la forêt à travers des sentiers marqués aux rives du río Napo : La végétation de l’endroit est exubérante, offrant une variété de plantes et d’arbres médicinaux que le guide pourra expliquer tout au long de la marche.

Déjeuner en bord de rivière ou au lodge.

Dans l’après-midi : rencontre avec une famille Quichua, découverte de leur façon de vivre et de travailler.

Démonstration du tir à la sarbacane, et de l’élaboration de la “chicha de yuca”.

Dégustation de la Chicha amazonienne une variété de chicha se prépare avec du manioc (yucca)) auxquels on ajoute des fruits. La fermentation peut durer de quelques jours à deux mois. La chicha peut alors être très suave (peu d'alcool) ou très forte. Le terme "chicha" définit également des boissons réalisées à partir des mêmes végétaux, mais non fermentés. Dans certaines tribus indiennes d'Amazonie, le manioc est préparé par mastication ; la chicha peut alors contenir une certaine quantité de salive. Parfois on crache directement dans la cuve de macération (la salive permet d'accélérer la fermentation dans les deux cas). On l'appelle alors massato.

Observation des techniques de construction et de chasse avec de matériaux tels que «bambu » « tagua » et “paja toquilla”

En fin d’après-midi, retour au lodge.

Dîner et nuit au lodge.

Les activités en Amazonie se définiront sur place avec votre guide, en fonction du niveau de difficulté tenant compte des aptitudes physiques des participants. De même, les conditions climatiques peuvent imposer des ajustements dans le programme d’activités.

Petit déjeuner au lodge

Remontée vers les Andes jusqu’à Baños, par la route vertigineuse du Canyon du Pastaza : vous emprunterez « l’allée des cascades » qui vous fera apprécier les merveilles de la nature. De toutes les routes qui s’enfoncent dans l’univers vert de la jungle équatorienne ; celle de Puyo au sud-est de l’Oriente est la plus spectaculaire.

Visite en cours de route d’un atelier de fabrication d’objets en bois de balsa (bois très léger).

Visite de la fameuse cascade « Pailón del diablo », l’une des 10 chutes les plus importantes au monde !

Continuation vers Rio Verde. Déjeuner de spécialités sur place : les llapingachos (galettes de pomme de terre farcies d’oignon et fromage), boudin et œuf au plat avec garniture de légumes de saison.

Continuation vers Baños. Charmante petite ville située à 1800 mètres d'altitude, jouissant d’un cadre naturel enchanteur. Baños jouit d'un doux climat subtropical, et la riche végétation qui l’entoure est une invitation aux balades dépaysantes. Vous y verrez de nombreux champs de canne à sucre, de mandarines, tomates, «babaco » et « granadilla », cette ville doit son nom des eaux ferrugineuses froides ou bouillantes qui jaillissent des entrailles du volcan Tungurahua. Géographiquement, cette ville occupe une position clé, car elle constitue à la fois une porte de sortie vers la région de l’Amazonie et une porte d’entrée vers la région des Andes (la Sierra).

Tour guidé de la ville : l’église Dominicaine de la Virgen de Agua Santa, les ateliers de fabrication d’objets en ivoire végétal, les rues piétonnes ou vous rencontrerez de nombreux marchands de « melcocha » (berlingots faits à base de cassonade).

Poursuite vers Riobamba.

Riobamba signifie « la plaine où l'on passe ». Elle se situe au centre de l'Equateur, dans la province du Chimborazo ("le seigneur des montagnes" ou "le vent sacré de la lune").

Tour panoramique de Riobamba. La ville aurait été fondée par Diego de Almagro en 1534, mais elle fut détruite en 1797 par un puissant séisme qui la rasa entièrement, et elle fut par la suite reconstruite à environ 25 Km à l’est de son emplacement original de Cajabamba. Riobamba est entourée de magnifiques sommets dont le plus haut volcan de l’Equateur : le Chimborazo (6310m).

Dîner avec animation folklorique. Nuit à l’hôtel CASA REAL (ou similaire).

Petit déjeuner américain.

Départ pour la gare d’Alausi (2356m). Visite en route de l’église de Balbanera, la première en territoire équatorien construite lors de la colonisation au XVème siècle. Elle est le seul vestige de la fondation espagnole de la première ville de Quito, non loin de la lagune de Colta où les indiens font paître leurs vaches et leurs moutons et utilisent le totora, variété de jonc poussant dans ces eaux pour tresser des nattes (esteras) et de paniers (canastas).

En fonction de votre jour d’arrivée, possibilité de visite d’un authentique marché indigène.

Puis, embarquement à bord du fameux **TRAIN DES ANDES**. Durant ce trajet, le train longe des précipices et des montagnes offrant un spectacle grandiose !!

Cette ligne de chemin de fer fut une des plus difficiles au monde à construire. Le dénivelé de 2300 mètres et ce fameux rocher surnommé « Nariz del Diablo » étaient les deux principaux obstacles. La solution fut trouvée, le train put « escalader » la falaise grâce aux voies en forme de Z, en avançant puis reculant. Ce trajet est considéré par beaucoup comme l’un des plus spectaculaires qu’on puisse faire au monde !

Traversée du canyon de Chiripungo, Passage du fameux “Nez du diable” et arrêt final à Sibambe où vous serez accueillis en musique par les villageois de Nizag.

Pause pour déguster une collation (café ou jus de fruits & « empanada ») au restaurant du musée « Condor Punuma ».

Reprise de la route vers la province de Cañar.

Déjeuner de spécialités dans un restaurant panoramique au village de Tolte. Les soupes constituent l’essentiel des repas de la Sierra. Avant la conquête, les indiens ignoraient l’existence du four et pour cuire les aliments ils les faisaient bouillir. Sopa désigne une soupe claire qui marie pommes de terre et viande ou légumes, le locro, la soupe nationale étant un potage crémeux de pommes de terre et de fromage souvent accompagné de quartiers d’avocat. El seco se rapproche plutôt du ragoût dont la composition (viandes et légumes) varie souvent.

Visite d’INGAPIRCA, le monument religieux et politique le plus important datant de plus de 500 ans laissé par les Incas et les cañaris, cultures précolombiennes qui ont peuplé la région. Il s’agit là du témoin muet le plus important de la présence Inca en Equateur. Les quelques maisons colorées et des terres consacrées à l’élevage et à l’agriculture, constituent son environnement. Les ruines s’articulent autour d’une plateforme centrale qui servait de lieu de culte et qui, pour cette raison, est désignée sous le nom « Temple du Soleil ».

Continuation pour Cuenca, bâtie sur les ruines de Tomebamba, ancienne cité Inca qui jouit d’un cadre admirable au cœur d’une vallée. Il ne reste malheureusement plus rien de la brillante cité Inca.

Arrivée en fin d’après-midi. Dîner et nuit à l’hôtel DE LAS CULTURAS (ou similaire).

** il s’agit d’une locomotive électro-diesel appartenant aux chemins de fer équatoriens, seuls responsables de son fonctionnement. ; par conséquent nous ne pouvons pas garantir cette excursion à 100%. Il est possible que pour de raisons indépendantes de notre volonté, nous soyons forcés de faire ce trajet par la route, sans passer par le Nez du Diable. Ce train ne circule pas le lundi.

Petit-déjeuner américain.

A environ 20 Km de Cuenca, le centre communautaire Kushi-Wayra (vent de bonheur) appartenant aux communautés indigènes de Parcoloma et Chilcatotoras d’identité Kichwa-Kañari, fait partie du réseau Pakariñan, un réseau officiel de tourisme communautaire en Equateur comptant actuellement 503 familles, impliquées dans le tourisme communautaire.

L’activité de tourisme communautaire de Parcoloma et Chilca Totora débute en 1998 avec l'arrivée de l’organisation Médecins du Monde en provenance de France afin d'installer des centres médicaux dans les 8 communautés de la région. Vers 1999, des » promoteurs en santé » ont été formés afin de venir en aide aux enfants et personnes âgées des deux communautés. Cette organisation développe alors de projets communautaires de développement socio-économique parmi lesquels la création d’une petite fabrique de fromages.

Le centre communautaire Kushi-Wayra accueille les touristes et leur permet de participer à la vie quotidienne des familles : participation aux activités agricoles avec des techniques ancestrales, tonte de moutons (selon la saison), préparation des aliments (farine de graines, cuisson de cochons d’inde à la broche), préparation de boissons à base de maïs, blé et de quinoa (chénopodiacée originaire des Andes, très riche en protéines). Visite de la fabrique de fromages Nukanchik Kawsay (Notre vie).

Démonstration de la “limpia” (rituel shamanique de guérison) avec explication de la cosmovision andine.

Vous partagerez un repas traditionnel, la « Pampamesa » avec les familles qui vous accueillent, en dégustant les principaux aliments typiques qui sont consommés par les communautés de la région lors des occasions spéciales : « mote casado », « aji con pepa de zambo », …. Cochon d’inde à la broche.

Retour pour Cuenca en passant par le belvédère du Turi pour avoir une magnifique vue de Cuenca. Visite d’un atelier de fabrication de chapeaux de Panamá. La matière première vient du palmier Carludovica Palmata. La paja toquilla est la feuille. Triant les jeunes pousses, il s’agit de séparer la palme en fines fibres. Ces dernières sont ensuite bouillies afin d’éliminer la chlorophylle, puis séchées au soleil. Les plus fines serviront à tisser les fameux chapeaux de Montescristi, jusqu’à 6 mois de travail pour un « Superfino ». Pour le tissage, on utilise un moule en bois, partant du centre de la calotte jusqu’à l’aile. Actuellement la majeure partie de panamas sont confectionnés dans la région de Cuenca. Le tissage est traditionnellement féminin.

Ce savoir-faire se transmet de génération en génération. Ensuite vient éventuellement le blanchiment ou la teinte. La mise en forme se fait sous presse à vapeur. Pour finir le travail d’aiguille et touches personnelles. Tout ce processus est resté artisanal jusqu’à aujourd’hui. La qualité du chapeau panama est restée intacte et inimitable.

Visite de Cuenca : capitale de la province de Azuay et la troisième ville de l’Equateur. Son nom complet est Santa Ana de los Cuatro Ríos de Cuenca en raison de la présence des 4 rivières appelées Tarqui, Yanucay, Tomebamba y Machángara. Cuenca se trouve enchâssée dans une vallée entourée par les Andes. La ville coloniale de l'intérieur, a été fondée en 1557 selon les directives d'urbanisme rigoureuses établies trente ans auparavant par Charles Quint, roi d'Espagne. Elle suit le plan orthogonal officiel respecté depuis 400 ans. Centre agricole et administratif de la région, la ville est devenue un lieu de brassage pour les populations locales et immigrantes.

Le lieu fut peuplé jadis par des indiens de l'Amazonie qui occupaient le village Cañari dès le 6ème siècle, également appelé Guapondeleg, ce qui voulait dire "terre aussi grande que le paradis". Le village fut ensuite occupé par les Incas qui lui donnèrent le nom de Tomebamba, avant que les conquistadores espagnols prennent possession des lieux. La cité espagnole fut fondée le 12 avril 1557 par Gil Ramírez Dávalos sous le nom de Santa Ana de los Cuatro Ríos de Cuenca.

Ses marchés, dont le marché aux fleurs face au monastère El Carmen de la Asunción qui offre quotidiennement de somptueuses roses, orchidées, œillets, lys, et de nombreux bouquets soigneusement préparés, ou le marché 10 de Agosto, constituent un témoignage vivant de la riche culture indigène de la région.

Petit temps libre avant le dîner.

En début de soirée, visite du musée des Cultures aborigènes, ce musée compte environ cinq mille pièces les plus significatives de toutes les périodes culturelles de l’Equateur (cultures Valdivia, Chorrera, Machalilla, Jama-Coaque, Guangala, Tolita, Bahia, Manteña…) jusqu’au XVI siècle, tout cela dans un décor chaleureux de peintures indigènes et de sublimes paysages Dîner avec trio folklorique au restaurant du musée. La présence du maïs est très importante dans la préparation de nombreux plats tels que le tamal, le mote pata, le mote pillo et de boissons comme la chicha, le rosero et le morocho. Le tamal de Cuenca est fait à partir d’une pâte de farine de maïs légèrement cuite, qui se remplit de viande de porc, d’œufs durs et de raisins secs, puis se met entre des feuilles de balisier et se cuit à la vapeur. Un régal pour le palais. Nuit à l’hôtel.

Petit-déjeuner américain.

Reprise de la route et descente rapide vers le littoral jusqu’à Guayaquil, en traversant le Parc National des lacs Cajas: un complexe lacustre classé comme forêt humide andine, où vous ferez un arrêt photos et observation de la forêt féérique de Polylepis recouverte de lichens, tourbières d’altitude et plusieurs variétés d’astéracées dont la »chuquirahua ».

Arrivée à Guayaquil. Au bord de l’imposant fleuve Guayas, se trouve Guayaquil, un des ports les plus important de la côte du Pacifique de l`Amérique du Sud. Le commerce et la modernité ont forgé le style de vie de cette ville. Des hauts bâtiments, des larges avenues, des hôtels de luxe et des centres de finances se trouvent au centre de cette métropole.

Déjeuner de spécialités. Dégustation de ceviche : plat à base de dés de poisson ou de fruits de mer, marinés dans du jus de citron, relevé d’oignons, de tomates, et de piments forts. Il existe du ceviche de camarones (crevettes), de corvina (loup de mer), de cangrejos (crabe), d’ostiones (huîtres). Le ceviche est généralement accompagné de mais grillé (tostado) ou de popcorn (canguil).

Visite du centre-ville : Guayaquil est une ville qui a grandi près de la rivière Guayas, raison pour laquelle il y a eu besoin de créer une promenade qui donne sur la rivière pour le plaisir et le loisir des habitants et des visiteurs, c’est ainsi que fût crée la jetée Simón Bolívar. A la moitié de la jetée, en face du Conseil municipal, se lève la Tour Morisca, qui contient l'horloge publique que depuis le mois dernier, après presque 100 ans de silence, a recommencée à sonner ses cloches. L'hémicycle La Rotonda contient la Place Civique, avec une esplanade et une série de bassins qui créent une ambiance exceptionnelle la nuit et les monuments des libérateurs José San Martín et Simón Bolívar.

Vous verrez également le parc Seminario et l`étonnante population d`iguanes vertes habitant dans ce parc situé en face de la cathédrale.

En fonction de vos horaires de départ : Visite à pied de Las Peñas, un quartier fleuri et pittoresque où s’élèvent de belles demeures coloniales en bois. Miraculeusement épargnées par les incendies, elles sont les derniers témoins du temps où la ville était le plus important chantier naval de la côte pacifique. Devenu un quartier d’artistes, las Peñas est un véritable centre culturel, plusieurs galeries d’art y sont installées.

En milieu d’après-midi, transfert retour vers l’aéroport de Guayaquil pour votre vol international sur vols réguliers K.L.M. via Amsterdam (selon disponibilité).

Dîner et nuit à bord.

Petit déjeuner à bord. Arrivée en France dans la journée.